La semaine passée, j’ai accompagné ma maman chez le rhumatologue. Elle n’a pratiquement pas de douleurs au repos, mais lorsque le médecin appuyait sur les articulations de ses doigts et de sa main, ça lui faisait mal. Ce n’était pas le cas la dernière fois, lorsqu’elle prenait encore l’Ebetrexat (ou Methotrexat). Je me retrouve donc devant un dilemme : recommencer l’Ebetrexat ou pas. Comme le rhumatisme ne semble pas déranger ma maman, le but de la prise du médicament serait d’éviter des dommages aux articulations pouvant être causés par la maladie. Le médecin m’a répété plusieurs fois que d’autres substances étaient disponibles et que j’aurais pu lui donner un autre médicament. Je n’en doute pas, mais je trouvais que c’était une bonne occasion de tenter un sevrage. A ma question si d’autres patients avaient vu leur état s’améliorer grâce à un changement d’alimentation, il répondit que cela n’avait pratiquement pas d’influence. Ce n’est donc malheureusement pas de ce côté là que je trouverai de l’aide. Mon impression que la médecine est plus gouvernée par des intérêts économiques que par l’intérêt des patients a encore été renforcée par l’expérience que j’ai faite lorsque je suis allée faire une radio de ma main il y a deux semaines. La personne faisant les radio me demanda à la fin si j’avais déjà fait une mammographie. « Non ? Vous pouvez en faire une tout de suite, si vous désirez ». Super, j’avais presque envie de demander si je pouvais en avoir deux pour le prix d’une !
Voilà, le régime que ma maman suit ne semble pas être suffisant. Toute la question est de savoir si il est encore possible de l’ajuster ou bien s’il faudrait reprendre l’Ebetrexat. Je vais tout d’abord tenter de lui faire suivre le régime plus stricte qu’elle suivait il y a quelques semaines, lorsqu’elle était au mieux de sa forme. Il y a quelques jours, elle a mangé un demi pot de crème alors que nous étions absents. Il faut qu’on trouve un moyen de mieux cacher les produits laitiers et je vais tenter de réintroduire le repas du soir léger, sans céréales et avec des légumes cuits à la vapeur. D’autre part, maintenant que mon fils aîné est à l’école le matin, on pourra aller se promener régulièrement. Aujourd’hui, on a fait une belle promenade qui était malheureusement un peu trop longue. J’ai dû presque porter ma maman pour la dernière montée (avec ma main cassée), afin qu’on arrive jusqu’à la route. Puis j’ai appelé une voisine au secours qui nous a ramenés en voiture. Heureusement que j’ai des super voisins ! Ce n’est pas évident de choisir le bon itinéraire : suffisamment intéressant pour les enfants et moi, mais tel qu’on ne s’éloigne pas trop de la maison. Mon espoir est que j’arrive à entraîner ma maman suffisamment pour qu’on puisse faire de jolis tours.
J’ai aussi pris un rendez-vous chez un médecin qui travaille avec l’alimentation et qui pourra nous soutenir dans notre démarche. Seul problème, c’est loin et ce n’est bien sur pas remboursé par l’assurance!
