Cela faisait longtemps que je contemplais l’idée de m’acheter un microscope. Plus besoin de l’acheter puisque je l’ai reçu en cadeau. Et quel cadeau! Un nouveau monde s’ouvre devant nos yeux! Et je ne suis pas la seule qui se pationne!
Cela va me permettre d’aller encore plus loin dans l’étude des champignons. Et voici quelques définitions préalables ainsi que des premières images dont la qualité laisse encore à désirer. Il faut que je trouve un autre système que mon téléphone tenu devant l’objectif…
Une des premières choses à observer sont les spores des champignons. Pour cela, on coupe le pied et on place le chapeau sur une plaquette du microscope. Après environ une heure, des spores se sont déposées et on peut les observer.
La taille (que je ne peux pas encore mesurer) et la forme des spores (que l’on distingue seulement avec le plus gros grossissement et au bain d’huile) permettent déjà certaines distinctions qui ne sont pas possibles sans microscope.
Ensuite, on peut observer des cellules à la forme bien particulière, dépendant de l’espèce et de l’endroit où elles se trouvent sur le champignon: les cystides. La plutée couleur de cerf, (Rehbrauner Dachpilz) en a de particulièrement jolies avec quatre petits bras sur le dessus, faisant un peu penser aux cornes d’un escargot.
La peau du chapeau de l’hébélome est constituée de cellules allongées, les hyphes:
Le bord des lamelles de l’hébélome est recouvert de cystides en forme de massue.
