J’ai la chance d’accompagner au piano les cours d’eurythmie de l’école Steiner et j’y découvre des activités que les enfants adorent. Voici deux jeux qu’il vaut la peine de connaître lorsque l’on s’occupe de groupes d’enfants.
Qui est le meneur?
Un enfant se met à l’écart pendant que l’on désigne un meneur. On forme un cercle et le meneur fait des gestes que les autres imitent. L’enfant qui était à l’écart revient et doit deviner qui est le meneur. Afin que la tâche ne soit pas trop facile, il est important que chacun regarde en face de soi.
Lutins, géants et enchanteurs s’affrontent
On commence par décrire les personnages. Les lutins avancent à petits pas en couinant et se font chasser par les géants. Les géants tendent leurs bras au-dessus de la tête et grondent, marche à grands pas et fuient devant les enchanteurs. Les enchanteurs avance en faisant « chazaaaa! » et en lançant des sorts. Ils ont une longue barbe qui traine par terre, sur laquelle les lutins adorent grimper pour leur mettre les doigts dans le né. Les enchanteurs qui détestent ça fuient devant les lutins. On fait deux équipes qui décident en secret quel personnage elles vont incarner. Puis les équipes s’alignent face à face. Losque le meneur de jeu donne le signal, chacun fait trois pas en direction de l’autre équipe, puis incarne son personnage. Si les deux équipes ont choisi le même personnage, on arrête. Autrement, les membres de l’équipe ayant choisi le personnage dominant cherchent à attraper les membres de l’autre équipe qui se replient rapidement dans leur refuge. C’est une version animée du jeu bien connu « pierre, caillou, ciseaux ».
Détective
Un enfant se met à l’écart pendant que le meneur de jeu désigne un meurtrier. Pour ce faire, les enfant, assis en cercle ferment les yeux, le meneur passe derrière et touche le meurtrier. L’enfant qui était à l’écart revient, c’est le détective. La fête commence: les enfants dansent au son d’une musique entrainante. Le meurtrier « tue » sa victime par un geste convenu d’avance (par exemple frapper trois fois sur l’épaule). La victime crie et s’écroule. La fête s’arrête et le détective commence son interrogatoire. Chacun exprime par une phrase ce qu’il faisait au moment du meurtre, puis le détective effectue une deuxième ronde d’interrogations. Chacun répète exactement la même phrase, à part le coupable qui change un mot ce qui pourra permettre au détective de désigner le meurtrier.
