D’Alzheimer à la permaculture

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Ces prochains mois je vais probablement me concentrer sur mon nouveau projet: rendre notre environnement plus beau, plus vivant et plus fertil. Y a-t-il un lien avec ma maman et sa maladie? Je pense que oui. En effet la plupart de nos maladies de civilisation, dont fait partie la maladie d’Alzheimer, trouvent leurs causes dans la détérioration de notre environnement. Le jardin est pour moi le lieu idéal pour observer la nature et mieux la comprendre et la compréhension de la nature mène à la compréhension de soi, ce qui permet de vivre en meilleur santé.

Une mauvaise gestion de l’agriculture mène à un appauvrissement des sols et je ne peux pas m’empêcher de voir lien lien avec l’appauvrissement de notre microbiote.

Aujourd’hui j’aimerais parler de l’importance de la qualité du sol et de son influence sur la croissance des plantes. Dans le jardin devant notre maison, même l’herbe a du mal à pousser. La raison en devient évidente lorsque l’on creuse un peu le sol. La première couche de terre est sèche, comprimée, et aucun être vivant ne semble l’habiter. A partir d’une profondeur de 20cm, on ne trouve pratiquement que des cailloux! J’ai donc creusé, enlever les 30 premiers centimètres de terre et l’ai remplacée par de l’humus du terrain d’à côté, une terre de très grande qualité. Le terrain d’à côté servait de pâturage pour des moutons puis il a été laissé en friche.

J’ai fait plusieurs carreaux où j’ai planté du cresson, du lin de la moutarde et du cerfeuil. Je suis curieuse de voir si cela va pousser!

La terre peu fertile de notre jardin.

charlotte

Maman de trois enfants en bas âge et ancienne proche aidante.