J’ai écrit mon travail de diplôme sur la mesure du temps et ce faisant, je me suis intéressée aux cadrans solaires. Et là, tout à coup, j’ai compris que ce n’est pas forcément lorsqu’on le croit que le soleil est le plus dangereux. Nos sens peuvent nous tromper!
Sous nos latitudes, le soleil culmine à son point le plus haut le 21 juin vers 13h (oui, ce n’est pas à midi, parce que nous sommes décalés d’une heure à cause de l’heure d’été). Or, en juin, nous sommes rarement protégés par le bronzage. C’est donc là que le danger est le plus grand de prendre des coups de soleil. Une solution consisterait à ne plus sortir sans se couvrir de crème solaire. Ce n’est à mon avis pas la meilleure solution. Si l’application de crème solaire semble bien protéger des coups de soleil, elle présente certains inconvénients non négligeables: elle ne protège pas forcément des brûlures plus profondes qu’on ne voit pas et qui ont le potentiel de faire de gros dégâts, elle empêche le corps de mettre en place sa protection naturelle, le bronzage, et pour couronner le tout, elle nous empêche de fabriquer la vitamine d qui est si importante. Il faut de nouveau faire confiance à notre corps qui saura nous avertir quand c’est trop!
Depuis deux ans, je n’utilise plus de crème solaire et malgré cela, je n’ai pas pris de coup de soleil! Dès que le temps le permet, généralement en mars, je sors sans protection aux heures où le soleil est le plus haut dans le ciel (vers 12h avant le changement d’heure et vers 13h après). A partir du mois de mai, je reste à l’ombre le plus possible aux heures dangereuses (entre 11h et 15h) et en août je me détend de nouveau.
Lorsqu’on n’est pas sûre de la dangerosité du soleil à un moment donné, il est facile de la tester en comparant la longueur d’un objet vertical (par exemple un bâton planté dans le sol) avec la longueur de son ombre. Si l’ombre est plus courte, le soleil est relativement haut dans le ciel et il y a danger!
