Voici le mois de mai et il est là, le mousseron de printemps (Mairitterling)! Cela fait deux ans que j’attends de le goûter et aujourd’hui, l’occasion s’est enfin présentée.
Les avis sont très partagés sur la qualité de ce champignon. Les francophones le considèrent comme très bon comestible alors qu’une partie des germanophones le rejette à cause de sa forte odeur de farine ou de concombre. Le spécialiste à qui j’ai demandé confirmation m’a expliqué qu’il faudrait probablement le faire bouillir un bon moment pour lui ôter son odeur pénétrante. Lorsque je l’ai coupé Leo s’est exclamé que ça sentait le concombre.
Un critère important permettant de le distinguer de champignons vénéneux de la famille des inocybes est sa sporée blanche.
Un autre critère est la petite taille des lamelles, par ailleurs extrêmement serrées, par rapport à la taille du chapeau.
Afin de vraiment sentir le goût du champignon je l’ai simplement fait revenir et dégusté avec un peu de sel. Leo l’adore et moi je ne le trouve pas mauvais. La consistance fait penser au poulet et le goût est plutôt doux. Je le testerai de nouveau à l’occasion.
Ce matin entre la route et la piste cyclable nous attendait une surprise!