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La question du seuil de tolérance à une substance donnée est une question épineuse qui m’occupe depuis un certain temps. Dans son livre¹, le Dr. O’Bryan écrit que déjà une trace infime de la substance non tolérée peut avoir un effet délétère. On sait que c’est le cas pour les personnes atteintes de la maladie cœliaque, qui doivent veiller de manière minutieuse à ne pas entrer en contact avec du gluten, même à des doses minimes. Le Dr. O’Bryan soutient que c’est aussi le cas pour les personnes sensibles au gluten, même si elles ne souffrent pas de la maladie cœliaque.

Jusqu’à présent, j’ai essayé d’éviter même des traces de gluten. Cela pose relativement peu de problème, sauf concernant le lait végétal que j’aime mettre dans mon café. Je ne supporte pas le lait de soja, je n’aime pas le lait d’amande dans le café et le seul lait d’avoine certifié sans gluten a un goût extrêmement sucré. J’ai donc essayé, vendredi dernier, de prendre un lait d’avoine que j’aime, mais qui n’est pas certifié sans gluten. Deux jours après, j’avais de nouveau mal au dos et mes mains étaient très sèches, si sèches, que j’avais l’impression de devoir sans arrêt les crémer, sans succès.

J’ai donc arrêté de boire du lait d’avoine samedi et aujourd’hui, mercredi, j’ai toujours les mains extrêmement sèches et encore un peu mal au dos. Ma maman, par contre, ne va pas si mal. Ma première supposition me concernant, c’était que les traces de gluten dans le lait d’avoine avaient provoqué une réaction. Aujourd’hui je n’en suis plus aussi sure, parce que ça ne semble pas s’améliorer, malgré le fait que je n’aie pas consommé de ce lait depuis quatre jours. Ma supposition est que ça vient du beurre clarifié (peut-être mal clarifié ?) que j’ai mangé ces dernier jours. Je vais le supprimer aussi et voir ce qui se passe.