Champignons, belles récoltes

Enfin, la forêt s’est peuplée de champignons et j’ai trouvé le temps d’aller les admirer et d’en préparer.

Tout d’abord une bonne quantité de lactaires, puis quelques bolets, coulemelles et pieds bleus. Pour terminer j’ai osé deux espèces plus difficiles à reconnaître: la pholiote changeante et l’hypholome à lames enfumées.

Hypholome soufré

J’ai retrouvé un vieil ami puant, le tricholome soufré, en grande quantité! Cette fois j’ai été prudente, je ne l’ai pas pris dans les mains et j’ai doucement approché mon nez jusqu’à sentir son odeur puissante. La dernière fois, ignorante que j’étais, je l’avais ramassé et placé directement sous mon nez. J’ai eu l’impression de recevoir un coup de poing en sentant son odeur!

J’ai aussi eu la chance de voir des amanites phalloïdes et des amanites panthères, que je n’ai pas récoltées, et quelques amanites rougissantes, dont je me suis régalée.

J’ai aussi découvert un joli coin de coprins et tricholome en touffes dans un pré.

C’est un champignon que je n’ai pas encore eu l’occasion de goûter. Il ne serait pas mauvais, un candidat à tester. Ceux que j’ai trouvé étaient un peu vieux.

Hygrophore à odeur de (chenille) cossus

Un champignon tout blanc qui pousse sous les hêtres et qui a une odeur particulière, plutôt désagréable. Les enfants trouvaient que ça sentait le pet. Dans la littérature, l’odeur est dite ressembler à celle de la chenille cossus, je penserai à la renifler si je la trouve. Simon est devenu un expert pour la description des odeurs de champignon.

charlotte

Maman de trois enfants en bas âge et ancienne proche aidante.