Une plante peu sympathique a trouvé le chemin de notre jardin. Il s’agit du fraisier des Indes (Scheinerdbeer), un néophyte envahissant. Lorsqu’il est en fleur, il est facile à distinguer des autres fraisiers par sa fleur jaune. Son fruit est dirigé vers le haut et n’a pas le bon goût des fraises des bois.
En y regardant bien, on peut aussi le différentier par ses feuilles. Elles sont plus foncées et moins échancrées. Les échancrures étant plus arrondies que chez la fraise des bois.
En me promenant dans la forêt, j’ai trouvé une Véronique que je n’avais pas encore vraiment consciemment observée: la Véronique à feuilles d’orties (Nesselblättriger Ehrenpreis).
Mon nouveau régime sans produits laitiers m’oblige à être plus créative en ce qui concerne les aliments protéinés. Avant, il suffisait d’ajouter un morceau de fromage… Comme je n’ai pas envie de manger de la viande ou du poisson tous les jours, il me reste les légumineuses. Cela demande une certaine organisation vu que je les fais tremper avant. J’ai testé les Falafels, le dal et les salades de lentilles et hier, le tempeh fait maison. Je l’ai trouvé très bon, et pour moi, cela peut remplacer le fromage. En effet, lorsque je mange du riz avec des légumes, je ne me sens pas satisfaite. Il manque quelque-chose, et ce quelque-choses peut être de la viande, du fromage mais aussi du tempeh. Un goût un peu fort et salé, l’umami?
Le tempeh est obtenu en ensemençant des graines de soja cuites (ou de lentilles ou de pois chiches) avec un champignon: rhizopus oligosporus. Une fois le soja cuit et dépelliculé, on le mélange avec le champignon, on le place dans un sac de congélation qu’on entaille en plusieurs endroits avec un couteau, et on le place à une température d’au moins 25°C pour 12h. Ensuite, on emballe le sac dans une serviette en tissus sans serrer et on laisse la fermentation se poursuivre. J’ai placé le tout dans le four pour garder la chaleur qui est produite par le processus de fermentation après les douze premières heures. Le tempeh était prêt après 36h. Ca sent relativement fort, c’est tiède et doux au toucher. Je l’ai coupé en tranches et fait tremper 10 minutes dans de l’eau salée, dans laquelle j’avais ajouté une gousse d’ail écrasée. Ensuite on égoutte et on fait revenir à la poêle.